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Disparaître dans l’infini

On se surprend parfois à prendre une photographie sans être pleinement conscient de ce qui attire notre attention. On ressent la proximité de quelque chose d’indéfinissable, d’évanescent et pourtant de bien présent. Alors on prend la photographie pour fixer l’invisible.

Et quand on regarde l’image plus tard, on le ressent à nouveau… Mais c’est encore un mystère.
Alors on passe à autre chose et quelques jours plus tard, on y revient.

Et chaque fois la même sensation émerge, de plus en plus fort, comme une énigme qui se révèle le temps passant. Parfois dans un souffle la lumière apparaît, le voile se déchire et c’est la délivrance : il semble que l’on perçoit une partie du mystère. Comme cette femme sur l’échelle qui semble disparaître dans l’infini symbolisé par la spirale de Moebius, la forme horizontale du “huit”.

Mais en photographie un mystère est fait pour être contemplé et pas pour être expliqué. Alors j’arrête ici ma prose.